Après un accident pendant un entraînement à vélo, j’ai dû réapprendre beaucoup de choses. Plus que les thérapies, ce qui était important pour moi, c’était de comprendre ce qui ne fonctionnait plus dans ma tête, et pourquoi. Les conférences organisées par FRAGILE Suisse m’ont fourni des réponses essentielles.
C’est pendant un de ces cours que j’ai fait la connaissance de Marianne Mani. Elle m’a encouragée à devenir co-intervenante et à partager les expériences que j’avais faites.
Mon vécu aide les professionnel·le·s qui s’occupent de personnes cérébrolésées et leurs proches à mieux comprendre les limitations et les handicaps avec lesquels les victimes de lésions cérébrales doivent vivre.
Souvent, les participant·e·s m’ont posé des questions auxquelles je n’avais encore jamais pensé. Et en cherchant à leur donner une réponse, j’en ai aussi trouvé une pour moi-même.