Helpline 0800 256 256

Retour au quotidien : logement et travail

Après la phase de réadaptation, la plupart des personnes touchées par une lésion cérébrale souhaitent retrouver leur logement et leur travail, afin de renouer avec leur vie habituelle. Nous les aidons à faire cette transition.

Après la phase de réadaptation, la plupart des personnes touchées par une lésion cérébrale souhaitent retrouver leur logement et leur travail, afin de renouer avec leur vie habituelle. Nous les aidons à faire cette transition.

Retour chez soi

Les personnes victimes d'une lésion cérébrale souhaitent retrouver leur cadre familier et les proches comprennent et partagent ce vœu. Cependant, il faut auparavant examiner si le retour est possible et bien planifier cette étape. Il est recommandé de faire tout d’abord un essai.

  • Il est important que les proches se demandent s’elles ou ils veulent et peuvent assumer l’accompagnement. Pour faire ce choix, il ne faudrait pas qu’elles ou ils subissent de pressions.
  • Dans certains cas, il faut adapter l’équipement du logement, acheter des moyens auxiliaires ou encore procéder à des aménagements architecturaux.
  • Il faut déterminer l’aide nécessaire au quotidien. Divers organismes offrent conseil et aide : service social de l’hôpital, services d’aide et de soins à domicile, services de relève, FRAGILE Suisse et d’autres organisations. Par ailleurs, nous fournissons des informations sur différentes possibilités de financement.
  • FRAGILE Suisse propose en outre l'« Accompagnement à domicile ». Il consiste à offrir un soutien à domicile aux personnes vivant avec une lésion cérébrale pour les aider à organiser leur vie quotidienne et à faire face aux tâches administratives.

Hébergement externe

Parfois, la personne touchée par une lésion cérébrale ne peut pas vivre chez elle – ou pas encore. Il faut alors recourir à d’autres formes d’habitat. Dans ce cas, il vaut la peine de faire un essai. Nous vous conseillons volontiers pour vous aider à trouver une solution adéquate et à régler son financement.

  • Après la clinique de réadaptation, un séjour de réadaptation de longue durée peut offrir une solution transitoire. Il permet à la personne concernée de se préparer à vivre de manière autonome, en s’entraînant aux activités de la vie quotidienne.
  • Les homes proposent des formes d’hébergement externe à long terme ainsi que des groupes d’habitation assortis d’une prise en charge. Certaines de ces structures sont conçues pour de jeunes adultes cérébrolésés.
  • Pour les personnes nécessitant des soins, l’établissement médico-social (EMS) est parfois la seule possibilité. 

Retour dans la vie professionnelle

Vais-je pouvoir retravailler après ma lésion cérébrale ? Et dans quelles conditions ? Ces questions se posent immanquablement au cours de la réadaptation. Pour certaines personnes, réintégrer le monde du travail ne pose pratiquement pas de problèmes. Pour d’autres, il s’agit d’un processus long et ardu qui peut aussi aboutir sur un échec. A cet égard, les handicaps invisibles constituent de grands obstacles : la personne touchée par une lésion cérébrale a de la peine à se concentrer et elle se fatigue vite. Parfois, elle éprouve des difficultés à se souvenir de ce qui a été convenu ou des opérations qu’elle doit effectuer. De nombreuses personnes souffrent de constater qu’elles sont moins performantes qu’auparavant.

Garder son ancienne profession ou opter pour une nouvelle

Demandez un entretien à votre employeur. Lui et vous devez accepter que la lésion cérébrale a laissé des traces. Une solution peut être d’adapter le domaine d’activité; il faut ainsi envisager d’utiliser des moyens auxiliaires et de procéder à des adaptations architecturales. FRAGILE Suisse offre son soutien à la personne vivant avec une lésion cérébrale, son employeur, ses supérieur·e·s et ses collègues tout au long de ce processus souvent long et ardu. Différentes institutions, dont les assurances-accidents et l’AI, emploient des coaches et des case managers qui accompagnent la personne victime d'une lésion cérébrale pendant la période de réinsertion professionnelle.

Si le retour au poste de travail se solde par un échec, il est judicieux de procéder à un bilan professionnel (mesures d’instruction d’un dossier AI) dans une institution spécialisée. Des spécialistes y font un bilan détaillé des capacités et des handicaps de la personne et la préparent à une intégration professionnelle. N’hésitez pas à nous consulter: nous vous informons sur la manière de procéder et vous procurons des adresses utiles.


Organisation de la journée

Pour les personnes qui ne peuvent pas reprendre d’activité professionnelle, il est important d’avoir des journées bien réglées et d’entretenir des contacts sociaux. Différentes institutions offrent de telles possibilités, parfois gratuitement. Nous vous aidons à trouver celle qui répond à vos besoins.