Après mon arrêt cardiaque (qui, du fait d'un grand manque d'oxygène, a provoqué de graves lésions cérébrales), il a été primordial pour moi de recourir le plus rapidement possible à un soutien externe.
Une aide était nécessaire pour moi, et pour mes proches. J'étais incapable de faire quoi que ce soit, j'avais absolument tout oublié, j'ai donc dû tout réapprendre. C'est pourquoi j'ai été envoyée en réhabilitation après les soins intensifs. C'était une étape obligatoire et je suis restée 8 mois en stationnaire. Sans aide extérieure, mes proches auraient été surchargés. Et puis il fallait faire appel à des professionnels : ergothérapeute, logothérapeute... L'aide extérieure est restée nécessaire après mon retour à la maison. Heureusement, c'est la neurologue de la REHA qui a organisé l'aide pour la maison. Je n'étais pas encore capable de faire la démarche, et mes proches ne savaient pas où s'adresser.
À la maison, j'ai reçu de l'aide à travers Spitex, Pro Infirmis et FRAGILE.
FRAGILE a été, et est encore, une aide précieuse, notamment grâce aux groupes d'entraide que je recommande fortement. Nous ne sommes pas seul·e·s !