Les ateliers de cuisine thérapeutique ont connu une forte augmentation depuis quelques années. Au-delà de cuisiner des plats, le but des ateliers est que les participants se libèrent via leur créativité, tout en extériorisant leurs sentiments et leurs sensations. Le choix des aliments, les étapes de réalisation ou l’aspect visuel : chacun est libre de faire ce dont il a envie. La cuisine peut s’avérer un bon moyen de se confronter à soi.
Un outil important
Cette activité serait également un outil précieux dans la gestion du stress, des émotions et des relations humaines. Par exemple, une personne anxieuse ou stressée peut, grâce à une recette qui nécessite un temps de cuisson long, apprendre à aller moins vite et apprécier cet état de fait. Une personne en colère peut exprimer ses émotions en malaxant de la pâte ou en attendrissant de la viande. La cuisine thérapeutique n’a pas de règles, chacun choisit ce qui lui convient le mieux.
La cuisine thérapeutique permet également de développer ses sens : sentir les odeurs de cuisson, goûter les préparations, toucher les textures des aliments, ces expériences permettent de mieux ressentir les choses et de se concentrer sur l’instant présent. Pour les personnes dont l’un des sens est déficient, c’est l’occasion d’apprendre à développer les autres. La cuisine offre une multitude de stimuli, que chacun peut appréhender facilement.