Au hockey, les charges causent de nombreuses commotions cérébrales. Généralement, une prise en charge par un·e médecin et quelques jours de repos permettent aux hockeyeurs de ne pas avoir de séquelles. Mais certains chocs sont sous-estimés, car ils n’engendrent que des symptômes peu importants en premier lieu. Des chocs répétés peuvent aussi causer des dommages neurologiques graves à long terme.
Sensibilisés à cette problématique par leur pratique de sports de contact, les fondateurs de Bearmind ont créé des capteurs souples pouvant être intégrés dans la mousse des casques. Ces capteurs alertent, via une application, les joueuses et joueurs et leur équipe médicale de la gravité des chocs, de leur force et de leur fréquence. Les algorithmes développés par Bearmind permettent de comparer les données obtenues avec des moyennes : par exemple, en comparant un nouvel impact avec un autre ayant déjà eu lieu. Cela permet d’avoir toutes les informations nécessaires pour écourter le match d’une joueuse ou d’un joueur et prévenir les blessures.
Le co-fondateur de Bearmind, Mathieu Falbriard affirme : « Avec les impacts répétés des sports de contact, il peut y avoir des conséquences sur le long terme. Il nous tenait à cœur de proposer un produit avec des métriques correctes et ayant une utilité pour les gens du terrain ». La start-up souhaite continuer sa collaboration avec des clubs de hockey et d’autres sports de contact par la suite.