Malgré des idées reçues, les personnes âgées ne sont pas les seules risquant de faire un accident vasculaire cérébral (AVC), même si le risque est plus élevé. Chez les personnes jeunes, un AVC est le plus souvent provoqués par des maladies auto-immunes inflammatoires (comme la sclérose en plaque) ou par des méningites infectieuses (comme la méningo-encéphalite à tiques). L’AVC est parfois diagnostiqué tardivement chez les personnes jeunes, car il est moins attendu.
A 18 ans, Clément D.C. ressent des fourmillements désagréables dans la jambe gauche. Le soir même, il est victime d’un grave AVC. Un médecin explique à ses parents que l’AVC est dû à une malformation artério-veineuse cérébrale (MAV). Son côté gauche a gardé des séquelles de son AVC. Il est également devenu claustrophobe et agoraphobe.
Quant aux traumatismes cranio-cérébraux, chez les personnes jeunes, ils sont le plus souvent causés par des accidents de la circulation, des accidents sportifs, des accidents de travail, ainsi que des agressions. Ils constituent même la principale cause de handicap sévère et de mortalité chez les moins de quarante-cinq ans.
Damien C. a subi un traumatisme cranio-cérébral à l’âge de 17 ans. Il s’est fait violemment percuter par un scooter alors qu’il empruntait illégalement la voie de bus, à rollers. Il a dû réapprendre à marcher, à se brosser les dents et à manger avec des couverts. Depuis l’accident, il ne peut plus exercer son métier d’électricien et touche une rente entière de l’assurance invalidité (AI).
Les lésions cérébrales peuvent aussi être causées par des hémorragies cérébrales et des tumeurs cérébrales. Les personnes jeunes peuvent aussi être touchées. Il n’est pas possible d’éviter une lésion cérébrale avec certitude, mais le risque peut être réduit par des mesures de prévention. Par exemple, ne pas fumer et avoir une bonne hygiène de vie permet de diminuer les facteurs de risques d’un AVC.
Sources